On prend action
Priorité à la santé mentale
À tout moment, les défis de santé mentale peuvent toucher chacun de nous. Chez Beneva, nous nous engageons à soutenir nos membres et notre communauté. Nous croyons en l'importance d'instaurer une culture santé en entreprise et de placer le bien-être de la collectivité au cœur de nos valeurs mutualistes.
C'est pourquoi nous sommes fiers de notre partenariat financier pour la création de la Chaire de recherche Relief en santé mentale, autogestion et travail, propulsée par Beneva et Relief, en collaboration avec l'Université Laval.
Le saviez-vous?
Pourquoi est-ce important pour vous?
Le bien-être des employés
Sachant que 50 % des travailleurs4 dans les PME affrontent des difficultés de santé mentale, il devient essentiel de promouvoir un environnement de travail sain et d’offrir des mesures de soutien tel qu’un programme d’aide aux employés.
La sécurité psychosociale
Seuls 25 % des employés4 disent bénéficier d'un climat de sécurité psychosociale élevé dans leur entreprise. Un tel environnement est pourtant essentiel pour favoriser un équilibre psychosocial sain.
La santé des dirigeants
Plus de la moitié des gestionnaires5 sont aussi touchés par le stress, l’anxiété, l'insomnie et l'épuisement professionnel, avec une difficulté croissante à se détacher du travail. Reconnaître sa vulnérabilité est la première étape vers des solutions bénéfiques.
On investit sérieusement
Face aux grands défis, on s’engage concrètement
Notre investissement
Conscients des besoins en santé mentale et de notre rôle dans la collectivité, nous investissons 1 million de dollars sur 5 ans.
Cet investissement massif en recherche démontre notre engagement à trouver des solutions efficaces et fondées sur des données solides. À travers la Chaire, nous nous engageons dans des activités de recherche, de réseautage et de partage des connaissances, visant à développer des interventions concrètes pour promouvoir l'autogestion et la santé mentale, bénéficiant aux travailleurs, à leurs proches et aux organisations concernées.
Nos partenaires
La chaire de recherche en santé mentale est le fruit d'une collaboration unique entre l'Université Laval, reconnue pour son excellence académique, Relief, un organisme national en santé mentale, et Beneva.
Nos axes de recherche
La Chaire de recherche se concentre sur quatre axes cruciaux, tous interconnectés, pour améliorer la santé mentale dans le monde du travail.
- L’individu et l'autogestion
- Le travail et son sens
- La technologie et la santé mentale
- L’interventions et la formation
En savoir plus sur les axes de recherche
Nos retombées potentielles
En s’appuyant sur les données issues des recherches spécifiques canadiennes, nous avons l’opportunité inégalée de cerner les principaux défis auxquels sont confrontés les travailleurs. Tout ceci dans le but d’élaborer des solutions visant à soutenir la santé mentale dans leurs organisations.
En recueillant des données jusqu'alors inédites auprès d'une grande partie des travailleurs canadiens, nous démontrons notre engagement à offrir un service personnalisé aux organisations.
Ensemble, nous ouvrons la voie à des solutions concrètes, plaçant la santé mentale au travail au premier plan de nos préoccupations partagées.
On en parle Le bien-être des travailleurs immigrants
Dans le premier épisode de notre websérie sur la santé mentale en milieu de travail, nous explorons les défis que vivent les personnes immigrantes et comment en limiter les impacts. Nous proposons des pistes de solutions aux entreprises, ainsi que des recommandations éclairées fondées sur la recherche-action.
00:00:00
- Il y a une responsabilité sociale de la haute direction, de bien comprendre les barrières au niveau des différentes communautés et des groupes divers.
00:00:16
- Les personnes de divers groupes, par exemple, les personnes immigrantes, racisées, LGBTQ2S+ ou vivant avec des incapacités physiques ou psychologiques font face à plusieurs défis dans la société. Ces défis risquent d'affecter négativement leur bien-être en général et au travail.
00:00:40
- Je vous dirais que la principale source de stress qui est reliée à nos nouveaux travailleurs étrangers, c'est beaucoup tout ce qui est la surcharge de travail administratif, ça crée beaucoup d'angoisse.
00:00:50
- La procédure d'immigration ça a duré 18 mois. Le stress, tout ça, donc je n'arrivais pas à dormir.
00:00:57
- La deuxième source d'anxiété, c'est vraiment l'éloignement de la famille.
00:01:00
- Pour la famille, c'est un peu sentimental. J'ai trois enfants, ils sont tous en Tunisie. C'est la petite, elle est de nature discrète. Elle ne dit rien, mais…
00:01:15
- On s'est rendu compte qu'il y avait beaucoup de problèmes reliés à l'entrée en poste. On voyait beaucoup d'anxiété, donc on a voulu rectifier le tir et leur donner une personne qui est vraiment dans l'accompagnement à temps plein, avec eux.
00:01:25
- Au plan sociétal, l'insécurité d'emploi et plus globalement, la précarité d'emploi chez ces travailleurs les mettrait particulièrement à risque de développer et de vivre des difficultés de santé mentale au travail.
00:01:36
- J'ai des amis qui sont venus ici. Après quelques mois, ils l'ont mis au chômage, je ne sais pas pourquoi. Heureusement, je n'ai pas eu ça. Depuis que je suis ici, à Canac, travailler dès mon premier jour, j'ai abandonné le stress, j'arrive à bien dormir. Je peux vous montrer une photo. Tu vois la différence? Oui? Je suis, ici, à l'aise, tranquille, donc j'ai senti que je pouvais faire ce que je veux. Tu vois?
00:02:03
- De plus, au plan organisationnel, ces travailleurs font souvent face à des risques psychosociaux dans l'environnement de travail, qui, aussi, augmentent le risque de difficulté de santé psychologique.
00:02:13
- Il faut bien comprendre que pour certaines communautés, on ne parlera pas de santé mentale directement. Pour certaines communautés, on va préférer, par exemple, parler d'équilibre. Pour d'autres, on va préférer parler de spiritualité.
00:02:25
- En ce qui concerne la santé mentale, c'est un sujet qui est délicat pour eux parce que, culturellement parlant, dans leurs pays, ce n'est pas un sujet qu'ils ont l'habitude de parler ou ce n'est pas un sujet où ils sont confortables. Donc nous, de notre côté, on doit être proactifs, on doit lire entre les lignes et s'assurer que ces personnes sont bien intégrées même s'ils ne parlent pas de leurs problèmes de santé mentale.
00:02:45
- Les personnes de groupes divers ont souvent eu des expériences négatives dans le passé, dans des interactions avec des fournisseurs de services. Ça peut être des expériences dans lesquelles la personne ne s'est pas sentie comprise, écoutée, bien accueillie. Ce genre d'expérience peut nuire à la recherche d'aide et à l'obtention d'aide dans le futur. Globalement, ça peut contribuer à empirer l'isolement et les difficultés de santé psychologique.
00:03:08
- En matière de diversité, équité et inclusion, on suggère d'abord, dans un premier temps, de bien comprendre la situation. Donc, de faire un bilan démographique pour comprendre et analyser les différents groupes qui composent l'organisation duquel découlera un plan d'action qui nous amènera, bien sûr, à éduquer les gestionnaires. Il est important de former un comité Diversité, Équité et Inclusion, où on va impliquer des gens des groupes divers justement, pour s'assurer de l'alignement qu'ils soient représentatifs aussi dans l'organisation. Finalement, je dirais que stratégiquement, pour nous, c'est très important que ce volet ne soit pas un volet qui soit clairement isolé du côté des ressources humaines, mais que ce soit également intégré dans les programmes de santé puisqu'on va toucher, on va vouloir toucher aussi la prévention, la santé psychologique des différents groupes de l'entreprise.
00:04:00
- L'entreprise essaie de nous faire le maximum possible pour qu'on soit à l'aise dans notre travail.
00:04:05
- On a quitté nos familles en Tunisie, on a trouvé des familles ici, donc sincèrement…
00:04:10
- Une grande famille, oui.
00:04:11
- Je suis contente de l'entendre.
00:04:13
- C'est la vérité, vraiment.
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