Commercial insurance: Why (and when) should you review your coverage? (French only)
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Benoit Robert : [00:00:03] Alors mon nom est Benoit Robert. Je suis le président-directeur général et fondateur de Communauto. Je suis quelqu'un qui a toujours été préoccupé par la qualité de l'environnement, la qualité de vie, la qualité de l'urbanisme. Donc pour moi, l'autopartage, c'est une façon d'améliorer la ville et, par conséquent, d'améliorer la vie qu'on peut mener dans les villes qu'on habite.
Christian Vanasse : [00:00:25] Mon nom est Christian Vanasse. J'œuvre en assurance des entreprises depuis 29 ans. Ma passion, c'est vraiment l'entrepreneuriat. Je suis comme un entrepreneur refoulé. Je travaille depuis des années à sécuriser les investissements de nos entrepreneurs au Québec. À défaut d'en être un, bien, je les protège, je protège leur pérennité.
Voix off : [00:00:48] Vous vous questionnez?
Question : [00:00:50] Est-ce que j'ai un assureur qui répond vraiment à mes besoins?
Question : [00:00:53] Comment je peux savoir si mon entreprise est encore bien protégée?
Question : [00:00:57] À quel moment je dois réviser mes protections d'entreprise?
Voix off : [00:01:00] Voici nos réponses.
Catherine Duranceau : [00:01:03] Bonjour! On est très heureux de vous accueillir pour un nouvel épisode de Paroles d'experts. Je m'appelle Catherine Duranceau et j'ai le bonheur de guider la conversation qui porte sur les meilleurs outils pour optimiser vos protections d'entreprise. Salut Benoit et Christian, c'est un honneur de discuter avec vous. J'aimerais vraiment qu'on commence par le tout début de Communauto, Benoit, parce que tu as eu cette idée de génie en 1994, cette alternative verte et ça a débuté à Québec. Parle-nous un peu du début de l'aventure de Communauto?
Benoit Robert : [00:01:34] Je sais pas si c'est une idée de génie, moi j'ai toujours dit que c'était plutôt… que ça vient peut-être d'un besoin très égoïste. J'ai toujours trouvé… bien, toujours… à partir du moment où j'ai eu ressenti le besoin d'avoir accès à un véhicule – parce que je suis quelqu'un qui aime les activités de plein air, donc des fois qui dit plein air, dit des fois on a besoin de louer une voiture pour sortir de la ville ou aller faire du ski de fond, aller faire de la randonnée pédestre ou autre – j'aurais souhaité pouvoir louer des voitures pour moins que 24 h. Parce que j'habitais à Québec à l'époque. Je suis déménagé de Montréal à Québec pour pouvoir faire ma maîtrise ici à l'Université Laval, et puis je trouvais dommage d'avoir à louer une voiture pour 24 h juste pour aller, par exemple, au Centre de ski de fond de Charlesbourg, ce qui était très loin en autobus, mais très, très proche en auto. C'est un exemple parmi d'autres, mais c’est ce genre de petites frustrations cumulées-là qui m'ont fait penser « bien, ça serait le fun qu'on puisse louer une auto pour seulement quelques heures, plutôt que de payer à la journée ». Donc, l'idée est vraiment née d'un besoin. Par contre, c'est à l'Université Laval, après m'être inscrit à la maîtrise, que j'ai commencé à faire des recherches sur ce concept-là en me disant « c'est une bonne idée, sûrement qu'il y a quelqu'un qui y a pensé quelque part dans le monde ».
Catherine Duranceau : [00:02:37] Puis, c’est du côté de l'Europe que tu as été légèrement inspiré?
Benoit Robert : [00:02:38] Bien au début, je savais pas où chercher, puis je savais même pas comment qualifier ce type de service-là, parce que c'était l'autopartage avant la lettre. Fait que dans ce temps-là, c'est avant Internet en fait. Quand on voulait faire des recherches, il fallait aller dans les microfiches à l'université, puis on avançait à tâtons. Ça fait que là, je cherchais « car rental », « short-term car rental ». Tsé, j'essayais de trouver n'importe quelle combinaison de mots qui pourrait me mettre sur une piste. Puis, c'est en me rendant au centre de documentation de Transports 2000 et en discutant avec la personne qui s'occupait du centre de documentation, en lui expliquant c'était quoi l'idée, qu’il m'a mis sur la première piste, le premier filon que j'ai découvert. C'est un bouquin qui s'appelait « Para-transit: Neglected options for urbain mobility ». Excusez mon accent en anglais, mais là-dedans, on décrivait des services qui avaient, soit jamais existé, mais qui avaient été pensés, conceptualisés, ou qui avaient déjà existé. Là-dedans, il y en avait aux États-Unis, mais il y en avait en Europe aussi, notamment à Amsterdam.
Catherine Duranceau : [00:03:32] Puis qui fonctionnaient quand même. Et là, de le mettre en branle, ce projet-là, j'imagine qu'il y a quelques embûches, là?
Benoit Robert : [00:03:37] Bien, en fait, non. C'est qu'il fonctionnait pas ou il avait jamais fonctionné.
Catherine Duranceau : [00:03:42] OK, ça, ça nous motive à partir le projet, là!
Benoit Robert : [00:03:44] Oui, c'est ça. Amsterdam, ça fonctionnait plus vraiment. À Montpellier, ça avait été un flop monumental parce qu'ils avaient appelé ça « service de taxi sans conducteur ». Ils se sont mis l'industrie du taxi à dos. Et aux États-Unis, c'est une boîte d'urbanistes-conseil qui avait élaboré un concept, qui avait été financé par le Urban Mass Administration aux États-Unis. Donc il a été subventionné pour faire le projet, mais ça avait été un flop commercial. Fait que mes premiers filons n'étaient pas très concluants pour rencontrer des banquiers, puis leur demander « Bien regardez, ça n'a jamais marché, mais avec moi, faites-moi confiance, ça va marcher ».
Catherine Duranceau : [00:04:17] Ça va marcher! Puis là, d'essayer de convaincre l'assureur, alors ça va fonctionner. Est-ce que vous voulez embarquer dans mon projet? Puis ça a été un peu le cas, Christian, avec côté assurances, parce que l'entreprise par la suite a évolué, de Montréal à Halifax, a beaucoup, beaucoup bougé. Tu as été témoin depuis le début, là, Christian, de l'aventure Communauto, peux-tu nous en parler?
Christian Vanasse : [00:04:35] Pas tout à fait depuis le début, mais…
Catherine Duranceau : [00:04:37] Pas loin!
Christian Vanasse : [00:04:38] Oui, dans l'ex-Capitale, chez Beneva, c'est une fierté, l'histoire de Communauto, parce que c'est très compliqué pour les entrepreneurs comme Benoit qui ont une idée puis qui veulent partir quelque chose. Les assureurs, on travaille avec le passé, donc on travaille avec des statistiques du passé, puis on essaie de prévoir l'avenir. Mais quand il n'y a pas de passé…
Catherine Duranceau : [00:05:03] Mais une idée novatrice.
Christian Vanasse : [00:05:04] Une idée novatrice.
Catherine Duranceau : [00:05:05] Donc, on salut ça, Benoit là.
Christian Vanasse : [00:05:06] C'est ça, où il n'y a pas de passé, pas nécessairement de statistiques, bien, de trouver l'assureur qui va dire OK. Un peu comme le banquier, « bien, j'ai confiance en votre projet et puis on va l'avancer ensemble ». Puis, c’est ce qui s'est fait avec La Capitale, tranquillement, avec les premières voitures à Québec. Puis la suite, de l'accompagnement par la suite jusqu'à aujourd'hui.
Benoit Robert : [00:05:30] On n’avait pas beaucoup de matériaux pour les actuaires de l'assurance.
Catherine Duranceau : [00:05:33] Oui, c'est ça! C’était plus difficile.
Benoit Robert : [00:05:34] C'était plutôt ennuyant comme produit, comme concept à assurer.
Catherine Duranceau : [00:05:38] Tu les fais travailler un peu, essayer de comparer des marchés et tout ça. Puis sinon, quand même, il faut dire que la communication et la transparence, c'est un aspect important du côté de l'assureur.
Christian Vanasse : [00:05:47] Oui, tout à fait. Pour nous, Benoît de Communauto, c'est pas un client, c'est un partenaire avec beaucoup de transparence. C'est des rencontres fréquentes sur les projets à venir, sur les changements de législations qui pourraient affecter son industrie, que ce soit par les vignettes de stationnement ou par des stationnements, les véhicules laissés un peu partout. Du véhicule Communauto standard au Flex où le véhicule peut-être… Tous ces changements-là, puis cette évolution-là chez Communauto, c'est de l'information qu'on a à l'avance, que Benoît nous fait travailler avant en disant « J'ai une idée supplémentaire, ça s'en vient, on s'en va vers là ».
Catherine Duranceau : [00:06:31] Je complexifie le tout.
Christian Vanasse : [00:06:32] Puis de notre côté, ça nous permet de venir voir, de faire travailler les actuaires, parce qu'on a pas mal plus d'autos pour faire travailler les actuaires, pas mal plus de données, puis ça nous permet de bien accompagner Communauto dans tous ces projets futurs. Mais si ce n'était pas de cet échange d'information-là, cette relation de partenariat-là et de confiance, autant nous envers Communauto que je pense Benoît envers nous, on fait preuve de transparence dans la tarification, dans les conditions, Benoît dans vers où il va, puis on réfléchit ensemble à trouver des solutions pour que ça aille mieux.
Catherine Duranceau : [00:07:10] Que ça fonctionne. Oui, oui.
Christian Vanasse : [00:07:11] Tout à fait. Qu'on le voit, puis que les projets se réalisent année après année.
Catherine Duranceau : [00:07:16] Puis, comme ça a peut-être été plus difficile, convaincre nécessairement l'assureur qui a finalement embarqué dans ton projet, toi, as-tu un conseil à donner à d'autres entrepreneurs qui se retrouvent aussi dans une zone grise un peu comme tu l'étais au tout début? Parce que finalement, ça a très bien fonctionné. Je pense que Beneva est content aujourd'hui aussi?
Benoit Robert : [00:07:31] Je dirais que mes conseils, ça se résume en deux mots : persévérance et patience. Mais, ça m'a pris à peu près un an avant de réussir à trouver un assureur. Tantôt, vous me posez des questions sur comment l'idée m'est venue. Mais en fait, ce qu'il faut comprendre aussi, c'est qu'au départ, je n'avais pas du tout l'intention de lancer le service. Moi, j'essayais de convaincre des loueurs de le lancer pour que je puisse en profiter comme consommateur.
Catherine Duranceau : [00:07:53] OK. Tu ne voulais pas le gérer.
Benoit Robert : [00:07:55] Fait que ça a été l'aboutissement d'un processus qui a duré quand même quelques années avant que je sois devant l'obligation de lancer le service. Et c'est à partir de ce moment-là, où j'ai commencé mes démarches pour pouvoir trouver un assureur, apprendre comment on lance une entreprise, j'avais aucune idée de comment.
Catherine Duranceau : [00:08:11] OK, on part à zéro, là, tsé.
Benoit Robert : [00:08:12] Je partais à zéro. C'est ça. Fait que ça a été un long processus. J'ai cogné à la porte de plusieurs assureurs, écrit plusieurs lettres et ainsi de suite. Ça a pris du temps. Mais c'est ça, il fallait tout simplement persévérer jusqu'au jour où, finalement, à La Capitale, le nom de Beneva de l'époque, finalement quelqu'un s'est intéressé à mon projet et c'est à partir de là que j'ai pu y donner suite.
Catherine Duranceau : [00:08:32] Wow! C'est très motivant! On dirait qu'on a le goût d'avoir cette persévérance un peu comme toi, Benoît.
Benoit Robert : [00:08:38] Ou cette naïveté, je pourrais dire, parce que j'avais aucune idée de dans quoi je m'embarquais!
Catherine Duranceau : [00:08:42] Dans le cas de Communauto, on fait bien sûr des suivis mensuels pour être sûrs que tous les services sont à jour avec le fait que l'entreprise grandit. Mais sinon, pour un autre type d'entreprise, c'est quand que c'est nécessaire de faire des mises à jour?
Christian Vanasse : [00:08:56] Aussitôt qu'il y a des changements majeurs ou des projets. Dans le cas de Communauto, on se rencontre souvent, puis on se parle souvent parce que Communauto a toujours un nouveau projet qui s'en vient. On est toujours en train de voir.
Catherine Duranceau : [00:09:10] Je vois l'idée qui s'en vient de Benoit, là. Il remonte ses lunettes, là.
Christian Vanasse : [00:09:13] Oui, oui. On est toujours en train de bâtir quelque chose. Je dirais que la mise à jour, dans la plupart des entreprises, on essaie de le faire au minimum une fois par année. Mais idéalement, aussitôt qu'il y a un changement dans les activités ou qu'il y a de l'acquisition de biens ou un changement législatif qui change, qui change la façon d'opérer de l'entreprise. Aussitôt qu'un processus change, qu'il y a des acquisitions, c'est très important de faire la mise à jour. Puis souvent, on dit tout le temps de ne pas attendre au renouvellement, parce qu'au renouvellement, c'est comme… c’est dommage en assurances, au renouvellement, on négocie de la prime puis des conditions. Ça fait qu'on n'est pas en travail de dire « Ah OK, comment on va évaluer ça, comment ton nouveau projet va t'amener là? Ça va être quoi l'impact sur les autres choses? » La période du renouvellement est plus pour renouveler le contrat, tandis que toute la période entre les deux, bien c'est là qu'on peut travailler à améliorer des choses, à comprendre comment est fait, à conseiller parfois sur certaines préventions ou sur certaines choses qui amélioreraient des situations. Fait que je dirais que c'est aussitôt qu'il y a un changement, aussitôt qu'il y a une idée quelconque, de consulter son assureur pour voir « Écoute, est-ce que… »
Catherine Duranceau : [00:10:30] Est-ce que ça vaut la peine. C'est ça.
Christian Vanasse : [00:10:30] Oui! Est-ce que tu vas m'accompagner? Qu'est-ce que tu vois, toi comme assureur que, moi, je verrais pas comme risque?
Catherine Duranceau : [00:10:35] C'est peut-être nouveau aussi.
Christian Vanasse : [00:10:37] C'est toujours gagnant, la communication. Un peu comme… Puis c'est drôle parce qu'en finances, on le fait avec son banquier. Son banquier, on est toujours rendu là à lui dire « J’ai un projet, ça se peut que j'aie besoin de ça », mais on oublie souvent l'assureur. Puis pourtant, ce qui va sécuriser ce projet-là en arrière, c'est l'assureur, fait qu'il faut qu'il soit là, il faut qu'il comprenne. Fait que c'est ce que je prône.
Catherine Duranceau : [00:11:01] J’aime ça. Et dis-nous, Christian, est-ce que tu aurais un exemple d'une entreprise qui malheureusement avait peut-être pas fait les mises à jour, avait peut-être oublié d'appeler son assureur et qui, finalement, se retrouvait peut-être dans une situation inconfortable, financièrement ou autre?
Christian Vanasse : [00:11:15] C'est malheureusement trop fréquent. Je nommerai pas de nom d'entreprises, mais ça arrive vraiment fréquemment. On le voit souvent chez les entrepreneurs. Par exemple, un entrepreneur en construction. Part la petite business, deux-trois employés, ça va bien. Pas le temps d'appeler son assureur, c'est sur le chantier. Nouveau contrat, achète une pépine. Un autre petit contrat, achète un lift, tout ça. Puis vient un moment où ils se font voler tout ce qu'il y avait sur un chantier. Puis quand ils appellent leur assureur, bien l'assureur dit « Tu avais 50 000 de stock, là, tu m'en réclames pour 250. Je le sais pas, moi, que tu t'es acheté une pépine, je le sais pas que tu t’es acheté un lift, je le sais pas que tu t’es acheté un paquet d'équipements ».
Puis là, bien ça fait des pertes vraiment vraiment importantes. Fait que, comme on disait tantôt, aussitôt qu'on fait des acquisitions qui sont majeures, d'en informer son assureur, c'est très important. Même si vous pouvez des fois avoir un montant global d'assurances. Tu dis « Moi j'ai un montant global, ça fait que si j'achète trois-quatre outils de plus… ».
Catherine Duranceau : [00:12:19] Je suis déjà couvert.
Christian Vanasse : [00:12:19] « … je suis déjà couvert ». Mais, ça va très rapidement. Puis, il ne faut pas oublier aussi que, ce qu'on achète, des fois on va profiter de spéciaux. On va acheter. Les entrepreneurs sont là, il y a un lot, il y en a un qui a fait faillite, ils achètent le lot de stock, il amène ça. Puis là, il peut même appeler son assureur, puis dire « J'ai rajouté 30 000 d'outils ». Mais la journée où il se fait voler…
Catherine Duranceau : [00:12:43] Il n’est pas couvert.
Christian Vanasse : [00:12:44] Il faut les racheter, les 30 000 d'outils. Mais là, ça va être en valeur à neuf. Ce 30 000 -là vaut peut-être 100 000, puis il vaut peut-être 125 000. Ça fait que là, ils vont être en insuffisance d'assurances. Puis ça, on le voit malheureusement souvent, là. Puis la plupart du temps, ils peuvent passer à travers, mais d'autres fois, c'est des mises à jour sur des bâtiments. On le voit, là. On l'a vu dans les dernières années. Beaucoup des feux majeurs, par exemple, où le client n’a pas fait réévaluer son bâtiment, puis il dit « Bah! Mon assureur m'indexe de 4-5 % par année ». Puis lui, il continue à faire des travaux sur le bâtiment, puis finalement, il est victime d'un feu assuré pour, par exemple, 1 million. Puis finalement, ça coûte 1,6 million reconstruire. Bien, c’est 600 000 piastres de sa poche qu’il est obligé de débourser.
Catherine Duranceau : [00:13:37] C'est gros, là.
Christian Vanasse : [00:13:38] Le client, ça, ça peut mettre une entreprise à terre, vraiment, vraiment rapidement.
Catherine Duranceau : [00:13:42] Bien, je pense qu’on n’a pas le réflexe de rappeler l'assureur. « Écoute, j'ai racheté tel, tel item ». Mais Benoit, est-ce que ça t'est arrivé de dire « OK, là, il est temps que j'appelle pour peut-être faire un petit suivi parce que j'ai trop d'expansion, ou j'ai 700 véhicules qui vont arriver au cours des prochaines semaines »?
Benoit Robert : [00:13:57] En fait, pour ce qui est des véhicules, c'est pas un enjeu parce que notre entente prévoit que toutes les voitures qu'on acquiert en cours d'année font partie de la police, puis on fait un ajustement annuel. Par contre, maintenant, on est propriétaire de garages. On a ouvert notre premier centre d'entretien en septembre, puis on a acheté une bâtisse aussi. Donc, on ouvre un deuxième centre d'entretien dans les prochaines semaines. Avec ce que je viens d'entendre, c'est clair que je vais demander au directeur de mon centre d'entretien : est-ce qu'il a appelé notre assureur?
Catherine Duranceau : [00:14:22] Appelle à chaque mois, là. Bien non, mais c'est vrai!
Benoit Robert : [00:14:23] Justement, ils viennent d'installer dix lifts la semaine passée. Est-ce qu’ils sont inclus?
Christian Vanasse : [00:14:26] Ça serait un bon exemple.
Benoit Robert : [00:14:29] C'est beau de déléguer, mais en même temps, il faut s'assurer que ceux à qui on délègue pensent à appeler notre partenaire assureur.
Catherine Duranceau : [00:14:35] Ah oui, oui, non, c'est bien dit. Bien dit.
Christian Vanasse : [00:14:37] Mais je te rassure Benoît, on suit de notre bord aussi.
Catherine Duranceau : [00:14:38] Encore une fois, notre assureur est là. Et sinon, de manière générale, Christian, dis-nous quel type d'assurance doit-on avoir quand on possède une entreprise en général?
Christian Vanasse : [00:14:49] Il y en a vraiment… il y en a une multitude. Je dirais en premier, c'est tout ce qui touche la responsabilité civile. Donc, tout ce qu'on fait, tous les dommages qu'on peut faire aux tiers, c'est ce que ça prend absolument. Ça, c’est comme l'incontournable. Peu importe qui se lance en affaires, ça prend de la responsabilité civile pour les dommages que tu fais aux tiers pour éliminer les poursuites. Après ça, c'est tout ce qui est tes risques qui sont un petit peu plus à toi. Fait que tes bâtiments, ton contenu, ton mobilier.
Catherine Duranceau : [00:15:17] Le financier, admettons.
Christian Vanasse : [00:15:18] Oui, financier. Tout ce que tu as acheté.
Catherine Duranceau : [00:15:20] Tu ne veux pas perdre ton argent.
Christian Vanasse : [00:15:21] C'est ça. Tout ce que tu as acheté et investi, tu ne veux pas que ce soit un petit feu ou un petit vol qui vienne te chercher tout ce que tu as investi là. Il y a tout ce qui s'appelle assurance au niveau de la perte de revenu. Si jamais tes activités arrêtaient, bien, tu as encore des gens à payer, tu as encore une hypothèque, tu as encore plein de choses. Il faut que les revenus continuent à rentrer. Ça fait que c'est de l'assurance pour les pertes de revenus.
Catherine Duranceau : [00:15:48] Un peu en mode pour ne pas tomber en faillite.
Christian Vanasse : [00:15:49] Bien, tout à fait.
Catherine Duranceau : [00:15:50] Un peu ce parallèle-là?
Christian Vanasse : [00:15:52] Pour continuer les activités. Il y a tout ce qui touche la fraude. La fraude en argent, la fraude par carte de crédit et compagnie. Toutes ces protections-là sont nécessaires. Aujourd'hui, dans le monde actuel, tout ce qui touche la cybersécurité, c'est un incontournable, là. C'est plus quand est-ce que tu vas te faire hacker. C'est pas si tu vas te faire hacker, c'est quand. Tsé, c'est là. Les assureurs sont frileux sur la protection de ça. C'est quelque chose que je disais, un assureur ça se fie, ça établit les règles et les tarifications en fonction du passé. Bien, le cyber on le voit beaucoup, mais c'est quand même assez récent. Il n'y a pas 20 puis 25 ans de statistiques là-dessus. Fait que les protections sont quand même assez limitées, mais c'est un risque où les assureurs travaillent très fort parce que c'est quelque chose de très réel aujourd'hui dans la vie de...
Catherine Duranceau : [00:16:50] Et qui devient rapidement incontrôlable, parce que dès que c'est parti, ils peuvent voler plusieurs milliers de dollars, disons, dans un temps.
Christian Vanasse : [00:16:55] Tout à fait. Puis peu importe la grosseur, qu’on parle de micro-entreprises, de petites entreprises jusqu'à méga entreprises, tout le monde…
Catherine Duranceau : [00:17:05] Le dommage est là.
Christian Vanasse : [00:17:06] Le dommage est là, tout le monde peut y passer.
Catherine Duranceau : [00:17:08] OK, donc il y en a plusieurs types d'assurances, mais tout autant essentielles.
Christian Vanasse : [00:17:12] Tout à fait.
Catherine Duranceau : [00:17:13] Et Communauto, j'imagine, on a bien dressé le portrait. Il faut être bien assuré aussi avec les 6000 véhicules de Communauto aujourd'hui?
Benoit Robert : [00:17:22] À peu près, oui.
Catherine Duranceau : [00:17:24] Ça m'impressionne. J'aime ça, Benoit. J'aime ça, j'aime ça.
[00:17:27 TRANSITION]
Catherine Duranceau : [00:17:49] Benoît, est-ce qu'il y aurait comme une anecdote cocasse ou qui t'a énormément marqué à travers ces dernières années chez Communauto?
Benoit Robert : [00:17:57] En fait, c'est même la première année que ça m'a marqué, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens l'ont oublié, mais c'est moi qui ai fait le premier accident avec une voiture de Communauto.
Catherine Duranceau : [00:18:05] OK! Raconte-nous, on veut les détails.
Benoit Robert : [00:18:08] Après avoir démarré le service à Québec, tantôt j'ai mentionné que je suis venu à Québec pour faire ma maîtrise, donc ce n'était pas prévu que je m'installe à Québec définitivement. Je suis originaire de Montréal. Donc rapidement, après avoir lancé le service à Québec, j'ai commencé à travailler avec des partenaires à Montréal pour lancer le service là-bas, donc je devais faire souvent la navette Montréal-Québec. Puis moi, mon père ne me prêtait pas son auto. Fait qu’entre 16 ans et 29 ans, j'ai à peu près touché zéro fois. En réalité, j'ai touché peut-être une ou deux fois un volant d'auto, fait que je n'avais pas beaucoup d'expérience. Je faisais la route Montréal-Québec, puis il fallait que j'arrête plusieurs fois dans des haltes routières pour me relaxer un petit peu parce que j'étais tellement stressé. Fait qu'à un moment donné, il y avait une plaque de glace, puis mon auto a commencé à tourner, tourner, tourner. Puis là, je voyais un camion qui arrivait. Je voyais tout ça au ralenti. Fait qu’à un moment donné, le camion approchait, approchait, approchait. Puis à un moment donné, ça fait pouk! Au moins, c'était vrai. Je le voyais pas juste au ralenti, il avait vraiment ralenti. Heureusement! Mais bon. Un petit pouk sur une auto, sur la 20 en hiver, l'auto roulait encore, mais après avoir regardé l'auto, j’ai dit « Oh boy! » J’étais un petit peu gêné, un petit peu mal à l'aise. J'espère qu'ils me couperont pas mon assurance.
Christian Vanasse : [00:19:16] Qui a été si dure à négocier.
Benoit Robert : [00:19:18] Qui a été si dure à trouver.
Catherine Duranceau : [00:19:19] Ah oui, c’est ça! Puis finalement, je l'avais et ça a été, oui, une belle épreuve?
Benoit Robert : [00:19:22] C’était pas pour tester le produit. C'était pas volontaire.
Catherine Duranceau : [00:19:24] Mais finalement, tu étais correct. Ça aurait pu être assez dangereux, là.
Benoit Robert : [00:19:26] Oui, oui. Comme je vous dis, moi je voyais tout ça au ralenti, mais je savais pas si c'était au ralenti pour vrai ou seulement dans ma tête.
Catherine Duranceau : [00:19:32] Tu as paniqué. Finalement, ça s'est bien géré.
Benoit Robert : [00:19:34] C’est ça. Mais j'ai jamais refait d'accident depuis.
Catherine Duranceau : [00:19:36] Depuis ce moment-là, OK.
Benoit Robert : [00:19:37] Ça fait presque 30 ans.
Catherine Duranceau : [00:19:37] Puis, as-tu été impressionné des services pour réclamer par la suite?
Benoit Robert : [00:19:41] Ça a très bien été. Comme tout le reste par la suite.
Catherine Duranceau : [00:19:45] Ils sont restés dans le projet, donc c'est bon signe.
Benoit Robert : [00:19:48] C'est bon signe.
Catherine Duranceau : [00:19:49] OK, bon, bien merci, c'était super. Merci.
[00:19:52 TRANSITION]
Catherine Duranceau : [00:20:11] Pour résumer notre conversation, Christian, en quelques mots, partage-nous pourquoi, à quel moment et comment on devrait optimiser nos protections d'entreprise?
Christian Vanasse : [00:20:19] Les protections d'assurance, c'est la vie. Donc, ça suit le cycle de vie de l'entreprise. Donc, ça doit s'optimiser à chaque fois qu'il se passe quelque chose. Des premiers pas de l'entreprise jusqu'à premier achat de souliers, de linge, de livres d'école, de rentrée scolaire, de mariage. C'est un peu ça. C'est à chaque fois qu'il y a un changement dans l'entreprise, il faut en aviser son assureur. Idéalement, il faut en jaser avec son assureur avant. L'entreprise va se marier avec une autre entreprise. Il faudrait le savoir pour être capable d'envisager et d'aider à planifier ce que ça va prendre comme assurances avec la nouvelle entreprise fusionnée. Quand il se fait des acquisitions de matériels, des investissements, des changements d'activités, aussitôt qu'il se passe quelque chose qui n'est pas le day to day, il faut en aviser son assureur puis en jaser. Il peut juste vous aider à grandir avec votre entreprise en toute sécurité. Fait que vous prenez plus de chances, vous faites pas des affaires à peu près, on est là pour encadrer puis vous protéger si jamais il arrive quelque chose.
Catherine Duranceau : [00:21:29] Puis au contraire, on vous dérange pas là.
Christian Vanasse : [00:21:31] Jamais! Jamais, jamais, vous nous dérangez. Jamais, jamais! On est du bon monde, on adore ça.
[00:21:38 TRANSITION]
Catherine Duranceau : [00:21:40] Merci beaucoup, Benoit et Christian, pour ce témoignage et de nous avoir partagé votre expérience sur les protections d'entreprise. C'était super intéressant et inspirant. Surtout, un immense merci à nos auditeurs. Si vous avez des questions, écrivez-nous à l'adresse [email protected]. Pour obtenir plus d'information et écouter plus d'épisodes, aller sur le site web de Beneva, section balado. On se donne rendez-vous pour d'autres échanges qui vous donneront des outils pour prendre des décisions éclairées pour vos assurances et vos affaires.
FIN DE TRANSCRIPTION
Benoît Robert, CEO and founder of Communauto, chats with Christian Vanasse, Senior Manager - Commercial Insurance Sales and Business Development at Beneva. The pair take a light-hearted look at the entrepreneur’s journey and their long-standing partnership.
Between the many memories and stories, they discuss the insurer’s supporting role: from a project’s first steps to its completion, the coverage must reflect and evolve with the company’s life cycle.
Animation : Catherine Duranceau
Guests: Benoît Robert and Christian Vanasse
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Benoit Robert : [00:00:03] Alors mon nom est Benoit Robert. Je suis le président-directeur général et fondateur de Communauto. Je suis quelqu'un qui a toujours été préoccupé par la qualité de l'environnement, la qualité de vie, la qualité de l'urbanisme. Donc pour moi, l'autopartage, c'est une façon d'améliorer la ville et, par conséquent, d'améliorer la vie qu'on peut mener dans les villes qu'on habite.
Christian Vanasse : [00:00:25] Mon nom est Christian Vanasse. J'œuvre en assurance des entreprises depuis 29 ans. Ma passion, c'est vraiment l'entrepreneuriat. Je suis comme un entrepreneur refoulé. Je travaille depuis des années à sécuriser les investissements de nos entrepreneurs au Québec. À défaut d'en être un, bien, je les protège, je protège leur pérennité.
Voix off : [00:00:48] Vous vous questionnez?
Question : [00:00:50] Est-ce que j'ai un assureur qui répond vraiment à mes besoins?
Question : [00:00:53] Comment je peux savoir si mon entreprise est encore bien protégée?
Question : [00:00:57] À quel moment je dois réviser mes protections d'entreprise?
Voix off : [00:01:00] Voici nos réponses.
Catherine Duranceau : [00:01:03] Bonjour! On est très heureux de vous accueillir pour un nouvel épisode de Paroles d'experts. Je m'appelle Catherine Duranceau et j'ai le bonheur de guider la conversation qui porte sur les meilleurs outils pour optimiser vos protections d'entreprise. Salut Benoit et Christian, c'est un honneur de discuter avec vous. J'aimerais vraiment qu'on commence par le tout début de Communauto, Benoit, parce que tu as eu cette idée de génie en 1994, cette alternative verte et ça a débuté à Québec. Parle-nous un peu du début de l'aventure de Communauto?
Benoit Robert : [00:01:34] Je sais pas si c'est une idée de génie, moi j'ai toujours dit que c'était plutôt… que ça vient peut-être d'un besoin très égoïste. J'ai toujours trouvé… bien, toujours… à partir du moment où j'ai eu ressenti le besoin d'avoir accès à un véhicule – parce que je suis quelqu'un qui aime les activités de plein air, donc des fois qui dit plein air, dit des fois on a besoin de louer une voiture pour sortir de la ville ou aller faire du ski de fond, aller faire de la randonnée pédestre ou autre – j'aurais souhaité pouvoir louer des voitures pour moins que 24 h. Parce que j'habitais à Québec à l'époque. Je suis déménagé de Montréal à Québec pour pouvoir faire ma maîtrise ici à l'Université Laval, et puis je trouvais dommage d'avoir à louer une voiture pour 24 h juste pour aller, par exemple, au Centre de ski de fond de Charlesbourg, ce qui était très loin en autobus, mais très, très proche en auto. C'est un exemple parmi d'autres, mais c’est ce genre de petites frustrations cumulées-là qui m'ont fait penser « bien, ça serait le fun qu'on puisse louer une auto pour seulement quelques heures, plutôt que de payer à la journée ». Donc, l'idée est vraiment née d'un besoin. Par contre, c'est à l'Université Laval, après m'être inscrit à la maîtrise, que j'ai commencé à faire des recherches sur ce concept-là en me disant « c'est une bonne idée, sûrement qu'il y a quelqu'un qui y a pensé quelque part dans le monde ».
Catherine Duranceau : [00:02:37] Puis, c’est du côté de l'Europe que tu as été légèrement inspiré?
Benoit Robert : [00:02:38] Bien au début, je savais pas où chercher, puis je savais même pas comment qualifier ce type de service-là, parce que c'était l'autopartage avant la lettre. Fait que dans ce temps-là, c'est avant Internet en fait. Quand on voulait faire des recherches, il fallait aller dans les microfiches à l'université, puis on avançait à tâtons. Ça fait que là, je cherchais « car rental », « short-term car rental ». Tsé, j'essayais de trouver n'importe quelle combinaison de mots qui pourrait me mettre sur une piste. Puis, c'est en me rendant au centre de documentation de Transports 2000 et en discutant avec la personne qui s'occupait du centre de documentation, en lui expliquant c'était quoi l'idée, qu’il m'a mis sur la première piste, le premier filon que j'ai découvert. C'est un bouquin qui s'appelait « Para-transit: Neglected options for urbain mobility ». Excusez mon accent en anglais, mais là-dedans, on décrivait des services qui avaient, soit jamais existé, mais qui avaient été pensés, conceptualisés, ou qui avaient déjà existé. Là-dedans, il y en avait aux États-Unis, mais il y en avait en Europe aussi, notamment à Amsterdam.
Catherine Duranceau : [00:03:32] Puis qui fonctionnaient quand même. Et là, de le mettre en branle, ce projet-là, j'imagine qu'il y a quelques embûches, là?
Benoit Robert : [00:03:37] Bien, en fait, non. C'est qu'il fonctionnait pas ou il avait jamais fonctionné.
Catherine Duranceau : [00:03:42] OK, ça, ça nous motive à partir le projet, là!
Benoit Robert : [00:03:44] Oui, c'est ça. Amsterdam, ça fonctionnait plus vraiment. À Montpellier, ça avait été un flop monumental parce qu'ils avaient appelé ça « service de taxi sans conducteur ». Ils se sont mis l'industrie du taxi à dos. Et aux États-Unis, c'est une boîte d'urbanistes-conseil qui avait élaboré un concept, qui avait été financé par le Urban Mass Administration aux États-Unis. Donc il a été subventionné pour faire le projet, mais ça avait été un flop commercial. Fait que mes premiers filons n'étaient pas très concluants pour rencontrer des banquiers, puis leur demander « Bien regardez, ça n'a jamais marché, mais avec moi, faites-moi confiance, ça va marcher ».
Catherine Duranceau : [00:04:17] Ça va marcher! Puis là, d'essayer de convaincre l'assureur, alors ça va fonctionner. Est-ce que vous voulez embarquer dans mon projet? Puis ça a été un peu le cas, Christian, avec côté assurances, parce que l'entreprise par la suite a évolué, de Montréal à Halifax, a beaucoup, beaucoup bougé. Tu as été témoin depuis le début, là, Christian, de l'aventure Communauto, peux-tu nous en parler?
Christian Vanasse : [00:04:35] Pas tout à fait depuis le début, mais…
Catherine Duranceau : [00:04:37] Pas loin!
Christian Vanasse : [00:04:38] Oui, dans l'ex-Capitale, chez Beneva, c'est une fierté, l'histoire de Communauto, parce que c'est très compliqué pour les entrepreneurs comme Benoit qui ont une idée puis qui veulent partir quelque chose. Les assureurs, on travaille avec le passé, donc on travaille avec des statistiques du passé, puis on essaie de prévoir l'avenir. Mais quand il n'y a pas de passé…
Catherine Duranceau : [00:05:03] Mais une idée novatrice.
Christian Vanasse : [00:05:04] Une idée novatrice.
Catherine Duranceau : [00:05:05] Donc, on salut ça, Benoit là.
Christian Vanasse : [00:05:06] C'est ça, où il n'y a pas de passé, pas nécessairement de statistiques, bien, de trouver l'assureur qui va dire OK. Un peu comme le banquier, « bien, j'ai confiance en votre projet et puis on va l'avancer ensemble ». Puis, c’est ce qui s'est fait avec La Capitale, tranquillement, avec les premières voitures à Québec. Puis la suite, de l'accompagnement par la suite jusqu'à aujourd'hui.
Benoit Robert : [00:05:30] On n’avait pas beaucoup de matériaux pour les actuaires de l'assurance.
Catherine Duranceau : [00:05:33] Oui, c'est ça! C’était plus difficile.
Benoit Robert : [00:05:34] C'était plutôt ennuyant comme produit, comme concept à assurer.
Catherine Duranceau : [00:05:38] Tu les fais travailler un peu, essayer de comparer des marchés et tout ça. Puis sinon, quand même, il faut dire que la communication et la transparence, c'est un aspect important du côté de l'assureur.
Christian Vanasse : [00:05:47] Oui, tout à fait. Pour nous, Benoît de Communauto, c'est pas un client, c'est un partenaire avec beaucoup de transparence. C'est des rencontres fréquentes sur les projets à venir, sur les changements de législations qui pourraient affecter son industrie, que ce soit par les vignettes de stationnement ou par des stationnements, les véhicules laissés un peu partout. Du véhicule Communauto standard au Flex où le véhicule peut-être… Tous ces changements-là, puis cette évolution-là chez Communauto, c'est de l'information qu'on a à l'avance, que Benoît nous fait travailler avant en disant « J'ai une idée supplémentaire, ça s'en vient, on s'en va vers là ».
Catherine Duranceau : [00:06:31] Je complexifie le tout.
Christian Vanasse : [00:06:32] Puis de notre côté, ça nous permet de venir voir, de faire travailler les actuaires, parce qu'on a pas mal plus d'autos pour faire travailler les actuaires, pas mal plus de données, puis ça nous permet de bien accompagner Communauto dans tous ces projets futurs. Mais si ce n'était pas de cet échange d'information-là, cette relation de partenariat-là et de confiance, autant nous envers Communauto que je pense Benoît envers nous, on fait preuve de transparence dans la tarification, dans les conditions, Benoît dans vers où il va, puis on réfléchit ensemble à trouver des solutions pour que ça aille mieux.
Catherine Duranceau : [00:07:10] Que ça fonctionne. Oui, oui.
Christian Vanasse : [00:07:11] Tout à fait. Qu'on le voit, puis que les projets se réalisent année après année.
Catherine Duranceau : [00:07:16] Puis, comme ça a peut-être été plus difficile, convaincre nécessairement l'assureur qui a finalement embarqué dans ton projet, toi, as-tu un conseil à donner à d'autres entrepreneurs qui se retrouvent aussi dans une zone grise un peu comme tu l'étais au tout début? Parce que finalement, ça a très bien fonctionné. Je pense que Beneva est content aujourd'hui aussi?
Benoit Robert : [00:07:31] Je dirais que mes conseils, ça se résume en deux mots : persévérance et patience. Mais, ça m'a pris à peu près un an avant de réussir à trouver un assureur. Tantôt, vous me posez des questions sur comment l'idée m'est venue. Mais en fait, ce qu'il faut comprendre aussi, c'est qu'au départ, je n'avais pas du tout l'intention de lancer le service. Moi, j'essayais de convaincre des loueurs de le lancer pour que je puisse en profiter comme consommateur.
Catherine Duranceau : [00:07:53] OK. Tu ne voulais pas le gérer.
Benoit Robert : [00:07:55] Fait que ça a été l'aboutissement d'un processus qui a duré quand même quelques années avant que je sois devant l'obligation de lancer le service. Et c'est à partir de ce moment-là, où j'ai commencé mes démarches pour pouvoir trouver un assureur, apprendre comment on lance une entreprise, j'avais aucune idée de comment.
Catherine Duranceau : [00:08:11] OK, on part à zéro, là, tsé.
Benoit Robert : [00:08:12] Je partais à zéro. C'est ça. Fait que ça a été un long processus. J'ai cogné à la porte de plusieurs assureurs, écrit plusieurs lettres et ainsi de suite. Ça a pris du temps. Mais c'est ça, il fallait tout simplement persévérer jusqu'au jour où, finalement, à La Capitale, le nom de Beneva de l'époque, finalement quelqu'un s'est intéressé à mon projet et c'est à partir de là que j'ai pu y donner suite.
Catherine Duranceau : [00:08:32] Wow! C'est très motivant! On dirait qu'on a le goût d'avoir cette persévérance un peu comme toi, Benoît.
Benoit Robert : [00:08:38] Ou cette naïveté, je pourrais dire, parce que j'avais aucune idée de dans quoi je m'embarquais!
Catherine Duranceau : [00:08:42] Dans le cas de Communauto, on fait bien sûr des suivis mensuels pour être sûrs que tous les services sont à jour avec le fait que l'entreprise grandit. Mais sinon, pour un autre type d'entreprise, c'est quand que c'est nécessaire de faire des mises à jour?
Christian Vanasse : [00:08:56] Aussitôt qu'il y a des changements majeurs ou des projets. Dans le cas de Communauto, on se rencontre souvent, puis on se parle souvent parce que Communauto a toujours un nouveau projet qui s'en vient. On est toujours en train de voir.
Catherine Duranceau : [00:09:10] Je vois l'idée qui s'en vient de Benoit, là. Il remonte ses lunettes, là.
Christian Vanasse : [00:09:13] Oui, oui. On est toujours en train de bâtir quelque chose. Je dirais que la mise à jour, dans la plupart des entreprises, on essaie de le faire au minimum une fois par année. Mais idéalement, aussitôt qu'il y a un changement dans les activités ou qu'il y a de l'acquisition de biens ou un changement législatif qui change, qui change la façon d'opérer de l'entreprise. Aussitôt qu'un processus change, qu'il y a des acquisitions, c'est très important de faire la mise à jour. Puis souvent, on dit tout le temps de ne pas attendre au renouvellement, parce qu'au renouvellement, c'est comme… c’est dommage en assurances, au renouvellement, on négocie de la prime puis des conditions. Ça fait qu'on n'est pas en travail de dire « Ah OK, comment on va évaluer ça, comment ton nouveau projet va t'amener là? Ça va être quoi l'impact sur les autres choses? » La période du renouvellement est plus pour renouveler le contrat, tandis que toute la période entre les deux, bien c'est là qu'on peut travailler à améliorer des choses, à comprendre comment est fait, à conseiller parfois sur certaines préventions ou sur certaines choses qui amélioreraient des situations. Fait que je dirais que c'est aussitôt qu'il y a un changement, aussitôt qu'il y a une idée quelconque, de consulter son assureur pour voir « Écoute, est-ce que… »
Catherine Duranceau : [00:10:30] Est-ce que ça vaut la peine. C'est ça.
Christian Vanasse : [00:10:30] Oui! Est-ce que tu vas m'accompagner? Qu'est-ce que tu vois, toi comme assureur que, moi, je verrais pas comme risque?
Catherine Duranceau : [00:10:35] C'est peut-être nouveau aussi.
Christian Vanasse : [00:10:37] C'est toujours gagnant, la communication. Un peu comme… Puis c'est drôle parce qu'en finances, on le fait avec son banquier. Son banquier, on est toujours rendu là à lui dire « J’ai un projet, ça se peut que j'aie besoin de ça », mais on oublie souvent l'assureur. Puis pourtant, ce qui va sécuriser ce projet-là en arrière, c'est l'assureur, fait qu'il faut qu'il soit là, il faut qu'il comprenne. Fait que c'est ce que je prône.
Catherine Duranceau : [00:11:01] J’aime ça. Et dis-nous, Christian, est-ce que tu aurais un exemple d'une entreprise qui malheureusement avait peut-être pas fait les mises à jour, avait peut-être oublié d'appeler son assureur et qui, finalement, se retrouvait peut-être dans une situation inconfortable, financièrement ou autre?
Christian Vanasse : [00:11:15] C'est malheureusement trop fréquent. Je nommerai pas de nom d'entreprises, mais ça arrive vraiment fréquemment. On le voit souvent chez les entrepreneurs. Par exemple, un entrepreneur en construction. Part la petite business, deux-trois employés, ça va bien. Pas le temps d'appeler son assureur, c'est sur le chantier. Nouveau contrat, achète une pépine. Un autre petit contrat, achète un lift, tout ça. Puis vient un moment où ils se font voler tout ce qu'il y avait sur un chantier. Puis quand ils appellent leur assureur, bien l'assureur dit « Tu avais 50 000 de stock, là, tu m'en réclames pour 250. Je le sais pas, moi, que tu t'es acheté une pépine, je le sais pas que tu t’es acheté un lift, je le sais pas que tu t’es acheté un paquet d'équipements ».
Puis là, bien ça fait des pertes vraiment vraiment importantes. Fait que, comme on disait tantôt, aussitôt qu'on fait des acquisitions qui sont majeures, d'en informer son assureur, c'est très important. Même si vous pouvez des fois avoir un montant global d'assurances. Tu dis « Moi j'ai un montant global, ça fait que si j'achète trois-quatre outils de plus… ».
Catherine Duranceau : [00:12:19] Je suis déjà couvert.
Christian Vanasse : [00:12:19] « … je suis déjà couvert ». Mais, ça va très rapidement. Puis, il ne faut pas oublier aussi que, ce qu'on achète, des fois on va profiter de spéciaux. On va acheter. Les entrepreneurs sont là, il y a un lot, il y en a un qui a fait faillite, ils achètent le lot de stock, il amène ça. Puis là, il peut même appeler son assureur, puis dire « J'ai rajouté 30 000 d'outils ». Mais la journée où il se fait voler…
Catherine Duranceau : [00:12:43] Il n’est pas couvert.
Christian Vanasse : [00:12:44] Il faut les racheter, les 30 000 d'outils. Mais là, ça va être en valeur à neuf. Ce 30 000 -là vaut peut-être 100 000, puis il vaut peut-être 125 000. Ça fait que là, ils vont être en insuffisance d'assurances. Puis ça, on le voit malheureusement souvent, là. Puis la plupart du temps, ils peuvent passer à travers, mais d'autres fois, c'est des mises à jour sur des bâtiments. On le voit, là. On l'a vu dans les dernières années. Beaucoup des feux majeurs, par exemple, où le client n’a pas fait réévaluer son bâtiment, puis il dit « Bah! Mon assureur m'indexe de 4-5 % par année ». Puis lui, il continue à faire des travaux sur le bâtiment, puis finalement, il est victime d'un feu assuré pour, par exemple, 1 million. Puis finalement, ça coûte 1,6 million reconstruire. Bien, c’est 600 000 piastres de sa poche qu’il est obligé de débourser.
Catherine Duranceau : [00:13:37] C'est gros, là.
Christian Vanasse : [00:13:38] Le client, ça, ça peut mettre une entreprise à terre, vraiment, vraiment rapidement.
Catherine Duranceau : [00:13:42] Bien, je pense qu’on n’a pas le réflexe de rappeler l'assureur. « Écoute, j'ai racheté tel, tel item ». Mais Benoit, est-ce que ça t'est arrivé de dire « OK, là, il est temps que j'appelle pour peut-être faire un petit suivi parce que j'ai trop d'expansion, ou j'ai 700 véhicules qui vont arriver au cours des prochaines semaines »?
Benoit Robert : [00:13:57] En fait, pour ce qui est des véhicules, c'est pas un enjeu parce que notre entente prévoit que toutes les voitures qu'on acquiert en cours d'année font partie de la police, puis on fait un ajustement annuel. Par contre, maintenant, on est propriétaire de garages. On a ouvert notre premier centre d'entretien en septembre, puis on a acheté une bâtisse aussi. Donc, on ouvre un deuxième centre d'entretien dans les prochaines semaines. Avec ce que je viens d'entendre, c'est clair que je vais demander au directeur de mon centre d'entretien : est-ce qu'il a appelé notre assureur?
Catherine Duranceau : [00:14:22] Appelle à chaque mois, là. Bien non, mais c'est vrai!
Benoit Robert : [00:14:23] Justement, ils viennent d'installer dix lifts la semaine passée. Est-ce qu’ils sont inclus?
Christian Vanasse : [00:14:26] Ça serait un bon exemple.
Benoit Robert : [00:14:29] C'est beau de déléguer, mais en même temps, il faut s'assurer que ceux à qui on délègue pensent à appeler notre partenaire assureur.
Catherine Duranceau : [00:14:35] Ah oui, oui, non, c'est bien dit. Bien dit.
Christian Vanasse : [00:14:37] Mais je te rassure Benoît, on suit de notre bord aussi.
Catherine Duranceau : [00:14:38] Encore une fois, notre assureur est là. Et sinon, de manière générale, Christian, dis-nous quel type d'assurance doit-on avoir quand on possède une entreprise en général?
Christian Vanasse : [00:14:49] Il y en a vraiment… il y en a une multitude. Je dirais en premier, c'est tout ce qui touche la responsabilité civile. Donc, tout ce qu'on fait, tous les dommages qu'on peut faire aux tiers, c'est ce que ça prend absolument. Ça, c’est comme l'incontournable. Peu importe qui se lance en affaires, ça prend de la responsabilité civile pour les dommages que tu fais aux tiers pour éliminer les poursuites. Après ça, c'est tout ce qui est tes risques qui sont un petit peu plus à toi. Fait que tes bâtiments, ton contenu, ton mobilier.
Catherine Duranceau : [00:15:17] Le financier, admettons.
Christian Vanasse : [00:15:18] Oui, financier. Tout ce que tu as acheté.
Catherine Duranceau : [00:15:20] Tu ne veux pas perdre ton argent.
Christian Vanasse : [00:15:21] C'est ça. Tout ce que tu as acheté et investi, tu ne veux pas que ce soit un petit feu ou un petit vol qui vienne te chercher tout ce que tu as investi là. Il y a tout ce qui s'appelle assurance au niveau de la perte de revenu. Si jamais tes activités arrêtaient, bien, tu as encore des gens à payer, tu as encore une hypothèque, tu as encore plein de choses. Il faut que les revenus continuent à rentrer. Ça fait que c'est de l'assurance pour les pertes de revenus.
Catherine Duranceau : [00:15:48] Un peu en mode pour ne pas tomber en faillite.
Christian Vanasse : [00:15:49] Bien, tout à fait.
Catherine Duranceau : [00:15:50] Un peu ce parallèle-là?
Christian Vanasse : [00:15:52] Pour continuer les activités. Il y a tout ce qui touche la fraude. La fraude en argent, la fraude par carte de crédit et compagnie. Toutes ces protections-là sont nécessaires. Aujourd'hui, dans le monde actuel, tout ce qui touche la cybersécurité, c'est un incontournable, là. C'est plus quand est-ce que tu vas te faire hacker. C'est pas si tu vas te faire hacker, c'est quand. Tsé, c'est là. Les assureurs sont frileux sur la protection de ça. C'est quelque chose que je disais, un assureur ça se fie, ça établit les règles et les tarifications en fonction du passé. Bien, le cyber on le voit beaucoup, mais c'est quand même assez récent. Il n'y a pas 20 puis 25 ans de statistiques là-dessus. Fait que les protections sont quand même assez limitées, mais c'est un risque où les assureurs travaillent très fort parce que c'est quelque chose de très réel aujourd'hui dans la vie de...
Catherine Duranceau : [00:16:50] Et qui devient rapidement incontrôlable, parce que dès que c'est parti, ils peuvent voler plusieurs milliers de dollars, disons, dans un temps.
Christian Vanasse : [00:16:55] Tout à fait. Puis peu importe la grosseur, qu’on parle de micro-entreprises, de petites entreprises jusqu'à méga entreprises, tout le monde…
Catherine Duranceau : [00:17:05] Le dommage est là.
Christian Vanasse : [00:17:06] Le dommage est là, tout le monde peut y passer.
Catherine Duranceau : [00:17:08] OK, donc il y en a plusieurs types d'assurances, mais tout autant essentielles.
Christian Vanasse : [00:17:12] Tout à fait.
Catherine Duranceau : [00:17:13] Et Communauto, j'imagine, on a bien dressé le portrait. Il faut être bien assuré aussi avec les 6000 véhicules de Communauto aujourd'hui?
Benoit Robert : [00:17:22] À peu près, oui.
Catherine Duranceau : [00:17:24] Ça m'impressionne. J'aime ça, Benoit. J'aime ça, j'aime ça.
[00:17:27 TRANSITION]
Catherine Duranceau : [00:17:49] Benoît, est-ce qu'il y aurait comme une anecdote cocasse ou qui t'a énormément marqué à travers ces dernières années chez Communauto?
Benoit Robert : [00:17:57] En fait, c'est même la première année que ça m'a marqué, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens l'ont oublié, mais c'est moi qui ai fait le premier accident avec une voiture de Communauto.
Catherine Duranceau : [00:18:05] OK! Raconte-nous, on veut les détails.
Benoit Robert : [00:18:08] Après avoir démarré le service à Québec, tantôt j'ai mentionné que je suis venu à Québec pour faire ma maîtrise, donc ce n'était pas prévu que je m'installe à Québec définitivement. Je suis originaire de Montréal. Donc rapidement, après avoir lancé le service à Québec, j'ai commencé à travailler avec des partenaires à Montréal pour lancer le service là-bas, donc je devais faire souvent la navette Montréal-Québec. Puis moi, mon père ne me prêtait pas son auto. Fait qu’entre 16 ans et 29 ans, j'ai à peu près touché zéro fois. En réalité, j'ai touché peut-être une ou deux fois un volant d'auto, fait que je n'avais pas beaucoup d'expérience. Je faisais la route Montréal-Québec, puis il fallait que j'arrête plusieurs fois dans des haltes routières pour me relaxer un petit peu parce que j'étais tellement stressé. Fait qu'à un moment donné, il y avait une plaque de glace, puis mon auto a commencé à tourner, tourner, tourner. Puis là, je voyais un camion qui arrivait. Je voyais tout ça au ralenti. Fait qu’à un moment donné, le camion approchait, approchait, approchait. Puis à un moment donné, ça fait pouk! Au moins, c'était vrai. Je le voyais pas juste au ralenti, il avait vraiment ralenti. Heureusement! Mais bon. Un petit pouk sur une auto, sur la 20 en hiver, l'auto roulait encore, mais après avoir regardé l'auto, j’ai dit « Oh boy! » J’étais un petit peu gêné, un petit peu mal à l'aise. J'espère qu'ils me couperont pas mon assurance.
Christian Vanasse : [00:19:16] Qui a été si dure à négocier.
Benoit Robert : [00:19:18] Qui a été si dure à trouver.
Catherine Duranceau : [00:19:19] Ah oui, c’est ça! Puis finalement, je l'avais et ça a été, oui, une belle épreuve?
Benoit Robert : [00:19:22] C’était pas pour tester le produit. C'était pas volontaire.
Catherine Duranceau : [00:19:24] Mais finalement, tu étais correct. Ça aurait pu être assez dangereux, là.
Benoit Robert : [00:19:26] Oui, oui. Comme je vous dis, moi je voyais tout ça au ralenti, mais je savais pas si c'était au ralenti pour vrai ou seulement dans ma tête.
Catherine Duranceau : [00:19:32] Tu as paniqué. Finalement, ça s'est bien géré.
Benoit Robert : [00:19:34] C’est ça. Mais j'ai jamais refait d'accident depuis.
Catherine Duranceau : [00:19:36] Depuis ce moment-là, OK.
Benoit Robert : [00:19:37] Ça fait presque 30 ans.
Catherine Duranceau : [00:19:37] Puis, as-tu été impressionné des services pour réclamer par la suite?
Benoit Robert : [00:19:41] Ça a très bien été. Comme tout le reste par la suite.
Catherine Duranceau : [00:19:45] Ils sont restés dans le projet, donc c'est bon signe.
Benoit Robert : [00:19:48] C'est bon signe.
Catherine Duranceau : [00:19:49] OK, bon, bien merci, c'était super. Merci.
[00:19:52 TRANSITION]
Catherine Duranceau : [00:20:11] Pour résumer notre conversation, Christian, en quelques mots, partage-nous pourquoi, à quel moment et comment on devrait optimiser nos protections d'entreprise?
Christian Vanasse : [00:20:19] Les protections d'assurance, c'est la vie. Donc, ça suit le cycle de vie de l'entreprise. Donc, ça doit s'optimiser à chaque fois qu'il se passe quelque chose. Des premiers pas de l'entreprise jusqu'à premier achat de souliers, de linge, de livres d'école, de rentrée scolaire, de mariage. C'est un peu ça. C'est à chaque fois qu'il y a un changement dans l'entreprise, il faut en aviser son assureur. Idéalement, il faut en jaser avec son assureur avant. L'entreprise va se marier avec une autre entreprise. Il faudrait le savoir pour être capable d'envisager et d'aider à planifier ce que ça va prendre comme assurances avec la nouvelle entreprise fusionnée. Quand il se fait des acquisitions de matériels, des investissements, des changements d'activités, aussitôt qu'il se passe quelque chose qui n'est pas le day to day, il faut en aviser son assureur puis en jaser. Il peut juste vous aider à grandir avec votre entreprise en toute sécurité. Fait que vous prenez plus de chances, vous faites pas des affaires à peu près, on est là pour encadrer puis vous protéger si jamais il arrive quelque chose.
Catherine Duranceau : [00:21:29] Puis au contraire, on vous dérange pas là.
Christian Vanasse : [00:21:31] Jamais! Jamais, jamais, vous nous dérangez. Jamais, jamais! On est du bon monde, on adore ça.
[00:21:38 TRANSITION]
Catherine Duranceau : [00:21:40] Merci beaucoup, Benoit et Christian, pour ce témoignage et de nous avoir partagé votre expérience sur les protections d'entreprise. C'était super intéressant et inspirant. Surtout, un immense merci à nos auditeurs. Si vous avez des questions, écrivez-nous à l'adresse [email protected]. Pour obtenir plus d'information et écouter plus d'épisodes, aller sur le site web de Beneva, section balado. On se donne rendez-vous pour d'autres échanges qui vous donneront des outils pour prendre des décisions éclairées pour vos assurances et vos affaires.
FIN DE TRANSCRIPTION